uprooted

les striations verticales et les textures abrasées évoquent l'érosion lente de la mémoire, comme une écorce lissée par d'innombrables saisons ou des pages jaunies par des décennies de lumière. la pièce murmure des choses qui s'effacent—vieilles lettres, sentiers oubliés dans les hautes herbes, les impressions fantômes laissées par ce qui fut. en dialogue avec l’oeuvre “impasse émotionnelle”, où chaque marque évoquait une tentative avortée de clarifier l'indéfinissable, cette œuvre transforme ces mêmes griffures en témoins apaisés du temps qui passe, suggérant que même nos confusions intérieures et nos paralysies mentales finissent par s'estomper dans le flux naturel de l'existence.